Activités spécifiques
La séance décrite plus précisément est interdisciplinaire : mathématiques et langue vivante. Elle fait suite à cinq séances de découverte de l’algorithmie et de la programmation, avec Blue-Bot, dans le but d’utiliser des tablettes et de tenter une interdisciplinarité.

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Résultats observés chez les élèves
Le groupe classe a montré une forte motivation en raison d’un objectif clair à atteindre.
Les élèves ont été capables de remobiliser efficacement les compétences travaillées lors des cinq séances de découverte.
Un bon transfert a également pu être observé dans les activités “déconnectées” qui leur ont été proposées dans le domaine des mathématiques : initiation à la programmation, coder des déplacements.

Le robot Blue-Bot est facilement pris en main, particulièrement pour des élèves de CM. Néanmoins, dès lors que le déplacement est relatif (point de vue différent de celui de l’élève), un apprentissage est nécessaire (statut de l’essai / erreur).
Les difficultés se lèvent au fur et à mesure. L’intérêt des élèves a été constant. Aucune lassitude n’a été décelée.
Difficultés ou défis rencontrés
La mise en œuvre a été particulière et facilitée puisqu’il s’est agi d’une co-intervention de l’enseignant de la classe et de l’ERUN (Enseignant Référent pour les Usages du Numérique) de la circonscription. La présence simultanée de deux enseignants fluidifie considérablement les séances.
D’autre part, le matériel présent en grand nombre (12 Blue-Bot et 12 tablettes) a, bien évidemment, été facilitant et a ainsi permis à chaque binôme d’être en activité en même temps.
La préparation matérielle est un peu lourde : images à découper, cartes-mission à photocopier/plastifier. La production des cartes-mission a été réalisée par l’ERUN, notamment avec un logiciel de TNI (Tableau Numérique Interactif) permettant facilement la création des différents quadrillages et les changements de positions des différents éléments.
Projections
Ce type d’activité pourrait être intégré dans la formation continue des enseignants, par exemple dans le cadre des animations pédagogiques de circonscriptions.
L’accompagnement des enseignants dans la prise en main (diaporama, éléments théoriques, séquence plus ou moins détaillée, co-intervention sur une ou plusieurs séances) semble nécessaire.
Le kit robotique pourrait s’enrichir du matériel disponible : cartes missions par exemple. Cela éviterait à chaque enseignant qui bénéficie de la mise à disposition des Blue-Bot de devoir préparer ce matériel pour sa classe.

Pour les classes avec plus de 20 élèves, disposer de suffisamment de matériel (ici, 12 Blue-Bot et autant de tablettes) est un réel confort. Ce serait peut-être moins vrai avec un seul adulte dans la classe.
Une dernière séance a été mise en œuvre dans cette classe afin que les élèves découvrent et manipulent un autre robot, en l’occurrence Photon. Son intérêt, en concurrence avec Blue-Bot, est la diversité des langages de programmation et la présence de nombreux capteurs permettant l’étendue des apprentissages et de nombreux niveaux de difficultés.
