La première question est posée et développée par Jean-François Rouet (Université de Poitiers) et la seconde par André Tricot (Université Toulouse 2) à l’occasion de la conférence de consensus du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) de mars 2016.
Dans leur présentation, ces deux experts dégagent et illustrent quelques conclusions :
- la technologie numérique modifie profondément les dispositifs qui permettent de stocker, classer, archiver, et par conséquent de rechercher et d’identifier les textes pertinents.
- les possibilités d’écriture et de révision collaborative ont contribué à faire émerger le concept de texte dynamique et de lecture interactive.
- l’expérience montre qu’en dépit de la diffusion de l’informatique et du multimédia, la lecture de textes écrits n’a pas perdu d’importance au profit d’autres formes de communication.
- le numérique dédié à l’apprentissage de la compréhension de l’écrit donne des résultats extrêmement intéressants.
- outre son efficacité pédagogique, il faut que le document numérique n’impose pas des traitements cognitifs qui viendraient surcharger inutilement l’attention des élèves.
- la conception des supports d’apprentissage pose encore problème.
Cette conférence de consensus a aussi permis de dégager des recommandations sur la thématique "Lire, comprendre, apprendre : comment soutenir le développement de compétences en lecture ?".
Ces recommandations s’articulent autour de 6 axes :
1. Identifier les mots
2. Développer la compréhension
3. Préparer « l’entrée en littérature »
4. Lire pour apprendre
5. Lire à l’heure du numérique
6. Prendre en compte la diversité des élèves
Retrouvez sur le site du Cnesco :
- les recommandations « Lire à l’heure du numérique »
- les conférences de Jean-François Rouet et d’André Tricot